« Alors, toujours célibataire ? » A ce genre de question, on est tenté de répondre qu’être seul n’est pas une tare !
Rencontrer quelqu’un, se marier, avoir des enfants : cette norme conjugale était vraie jusque dans les années 70. Mais, aujourd’hui, ce n’est plus un chemin tout tracé, puisque 4 Français sur 10 vivent seuls. Être célibataire à 30 ans n’a donc plus rien d’exceptionnel et leur nombre est en constante augmentation.
À l’heure des sites de rencontres et des réseaux sociaux, alors qu’ils n’ont jamais été aussi libres, pourquoi est-il si difficile pour les trentenaires de s’engager en couple ?
Le couple demeure la norme sociale
Avoir 30 ans, c’est un cap !
Quand ils font un premier bilan de vie, qu’ils s’interrogent sur leur avenir, les trentenaires sont tiraillés entre leur soif de liberté et d’autonomie, et le désir d’une vie de famille. Surtout les femmes pour qui la question de la maternité se fait plus pressante. Mais, plus les années passent, plus la situation préoccupe l’entourage de ces jeunes célibataires. Car, comme le confirme Pascal Lardellier, professeur à l’université et spécialiste du célibat et du couple, « Nous sommes dans une société où les célibataires sont encore stigmatisés puisque la norme, c’est le couple. » Et qui dit norme, dit pression sociale.
Le sentiment de devoir réussir dans tous les domaines
La durée des études et le temps d’insertion dans le monde du travail s’allongent. La carrière professionnelle exige beaucoup d’implication. Aussi, devoir s’investir dans une histoire sentimentale sérieuse fait craindre de ne pas réussir à faire face aux différentes responsabilités.
De plus, les trentenaires hésitent avant de s’engager :
Ils entendent rabâcher à longueur de temps qu’un mariage sur trois finira par un divorce ; beaucoup « ont vu leurs parents divorcer après des années de vie commune. Il en résulte une envie de stabilité, d’équilibre. Ils cherchent en quelque sorte à conjurer le sort par l’excès inverse », constate Fabienne Kraemer, psychothérapeute, et ils se montrent prudents.
Mais, avec les nouvelles technologies qui ont permis de maximiser les capacités de rencontres, un trop grand choix s’offre à eux.
Alors que leurs parents se sont rencontrés à l’université ou au travail avec relativement peu de concurrence, ils se trouvent face à une infinité de possibles, à une recherche sans fin du partenaire idéal.
Noémie Mayaudon, coréalisatrice de It’s Complicated, d’ un documentaire sur cette génération née dans les années 1980-1990, explique : « Au fond, on cherche tous ce sentiment amoureux qui est incomparable. On a grandi avec des séries et des films qui nous disaient que l’amour devait faire vibrer, être fort tout le temps… Alors ce n’est pas qu’on ne veut plus s’aimer, c’est surtout qu’on en attend énormément, en grands idéalistes de l’amour. »
Et « Enchaîner les relations sexuelles sans lendemain est devenu normal, voire banal, poursuit-elle.
En revanche, il faut être aujourd’hui très courageux pour juste dire à quelqu’un : "Quand je fais l’amour avec toi, ça me bouleverse. » Car, exprimer ses émotions serait le nouveau tabou.
Cette génération a beaucoup de mal à dire sa vulnérabilité.
On vit une époque très individualiste où il faut réussir à tous les points de vue. « Quand on est célibataire, on doit toujours être fun et avoir plein d’histoires à raconter ; quand on est en couple, on est tenu de transpirer le bonheur, conclut Noémie Mayaudon.
Au-delà du désir de toujours performer, je crois qu’ils ont tout simplement trop de pression pour être heureux, pour que notre vie soit "instagrammable".
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Béatrice
Sources :
e-santé.fr : https://www.e-sante.fr/pourquoi-il-y-a-de-plus-en-plus-de-celibataires-a-30ans/actualite/615770
Figaro madame, le 29/01/2020 : Chez les trentenaires, pourquoi s’aimer est-il devenu si compliqué ? Par Marion Galy-Ramounot